
Accéder à l’article de Denis Charbit, « La démocratie israélienne à l’épreuve de Netanyahou » ici.
Retrouvez le sommaire complet du numéro 3/2020 de Politique étrangère ici.
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La rédaction de Politique étrangère vous offre de (re)lire des textes qui ont marqué l’histoire de la revue. Nous vous proposons aujourd’hui un article de Paul Giniewski, intitulé « La politique européenne et américaine d’Israël », et publié dans le numéro de printemps 1971.
Depuis la guerre des Six jours, la politique étrangère d’Israël a subi des changements évidents. La rupture par la France de son alliance non écrite avec l’Etat juif en a été le point de départ et le signe le plus visible. L’interruption des relations diplomatiques avec l’URSS, à l’initiative de celle-ci, et l’appui de plus en plus résolu qu’Israël a dû prendre sur les Etats-Unis, en ont été les conséquences, avec une portée probablement plus profonde. Sans aborder ici l’analyse de ces trois phénomènes, on veut définir les lignes de force de l’actuelle politique européenne d’Israël. On remarquera d’emblée qu’elle est hypothéquée dans une certaine mesure par les rapports israélo-américains. Et limitée, presque au sens géographique du terme, par le blocage, à l’Ouest de l’Europe par la France, à l’Est, par le bloc soviétique, de ses possibilités de manœuvre.
Le 14 juin, Libération a publié un article, Cisjordanie : l’embarras des chancelleries arabes et européennes, dans lequel est cité l’article d’Elisabeth Marteu, « Les pays du Golfe et Israël : une convergence d’intérêts ? », publié dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n° 1/2020).
Si de nombreux pays de la Ligue arabe ou de l’Union européenne désapprouvent le projet de Nétanyahou, peu ont les moyens diplomatiques de l’exprimer au grand jour, et encore moins de concert.
Même s’ils continuent de soutenir la solution à deux Etats dans le respect des résolutions de l’ONU, ni les pays arabes ni l’Europe n’ont les moyens de s’opposer à l’annexion par Israël de pans de la Cisjordanie. Car, tout contraire qu’il soit au droit international, ce projet est le premier fruit du plan Trump pour la paix au Proche-Orient. Par crainte de compromettre leurs relations compliquées, mais nécessaires, avec Washington, Arabes et Européens réaffirment leur position de principe et alertent les Israéliens des risques de dégradation de leurs relations de coopération.
En cette période de confinement liée à l’épidémie de coronavirus, la rédaction de Politique étrangère vous offre de (re)lire des textes qui ont marqué l’histoire de la revue. Nous vous proposons aujourd’hui un article de Robert Montagne, officier proche de Lyautey, devenu professeur au Collège de France, intitulé « Pour la paix en Palestine », et paru dans Politique étrangère en 1938. Témoin des prémices de la « Grande Révolte arabe » de 1936-1939 qui secoua la Palestine mandataire, il analyse les raisons de l’opposition fondamentale divisant les Arabes aux sionistes, puis esquisse des pistes qui auraient peut-être permis d’éviter l’escalade de la violence.
De tous les lieux du monde, Jérusalem est sans doute celui qui parle le mieux au cœur et à l’intelligence de l’homme. Nulle part ailleurs l’esprit ne s’élève plus aisément au-dessus de l’agitation stérile des sectes, de la rivalité des religions et du conflit des nations pour participer à une sagesse dédaigneuse des modes éphémères de la pensée.
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