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Trump et l’avenir de la politique commerciale européenne

Lisez le second article du nouveau numéro de Politique étrangère (n° 1/2017) – à paraître demain ! – que vous offre la rédaction : « Trump et l’avenir de la politique commerciale européenne », écrit par John Solal-Arouet et Denis Tersen.

Trump et l'avenir de la politique commerciale européenne

« Les États-Unis se sont donc dotés d’un président protectionniste et isolationniste. Certes, promesses et programmes ne font pas automatiquement une politique l’élection passée. Mais un candidat qui attaque la Chine, le Mexique, menace de quitter l’OMC, de dénoncer l’ALENA et l’accord de Paris sur le climat, refuse de signer le projet de Partenariat Trans-Pacifique (TPP) négocié par son prédécesseur, engage le président. Il le peut d’autant plus que, si ce dernier ne peut pas libéraliser de son seul chef, sans l’aval du Congrès, il peut largement de sa propre initiative mettre en place des mesures de protection aux frontières, ou bloquer un traité en refusant de le soumettre au pouvoir législatif. Anti-mondialisation, le nouveau président américain a une certaine forme de cohérence : il est pour une fermeture des frontières, pour les biens et services comme pour les personnes.

Afrique : l’intégration régionale face à la mondialisation

Découvrez cette semaine un autre texte marquant de la revue Politique étrangère, écrit par Abdou Diouf « Afrique : l’intégration régionale face à la mondialisation », publié dans le numéro d’hiver 2006 (n°4/2006).

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Abdou Diouf a commencé sa carrière politique au Sénégal. Il a été directeur de cabinet de Léopold Sédar Senghor puis Secrétaire général de la Présidence de la République. En 1970, il est nommé Premier ministre. En 1981, il est élu président de la République, fonction qu’il occupe jusqu’en 2000. De 2003 à 2014, il est secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

« Bon gré mal gré, l’Afrique doit aujourd’hui vivre, comme l’ensemble de notre planète, à l’heure de ce que l’on appelle la mondialisation. Mais, contrairement à d’autres régions du Sud, elle demeure mal outillée pour, à la fois, affronter ses contraintes et profiter de ses opportunités. Une des raisons de cette fragilité réside dans son extrême fragmentation, dans sa « balkanisation » comme on l’a souvent dit. À l’heure où les autres régions du monde s’organisent en espaces intégrés – économiques, géopolitiques ou culturels –, elle semble échapper à cette tendance, même si elle tente désormais de l’infléchir.

Terrorisme et mondialisation

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n°4/2016). François Thuillier propose une analyse de l’ouvrage de Jenny Raflik, Terrorisme et mondialisation. Approches historiques  (Gallimard, 2016, 416  pages).

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L’analyse du phénomène terroriste souffre de nombreuses lacunes. Parmi elles, une certaine forme de paresse intellectuelle qui consiste à limiter sa pensée à la visée de son regard. Là où les politistes l’imaginent en complot ou en stratégie, les sociologues y voient le produit de rapports de force collectifs, et les psychologues de trajectoires individuelles disloquées. Les orientalistes essentialisent autour des marges honteuses d’une religion, et tous, finalement, abandonnent les praticiens de la lutte antiterroriste aux thèses souvent les plus bruyantes et les plus simplificatrices. Les anthropologues se taisent encore (s’agissant pourtant d’une violence archaïque, d’une loi du sang clanique). Mais ce n’est plus le cas des historiens, et ils sont les bienvenus tant la mise en perspective d’un événement aide à sa compréhension.

Fragilités et résilience. Les nouvelles frontières de la mondialisation

Cette recension d’ouvrage est issue de Politique étrangère (1/2015). Yannick Prost propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Jean-Marc Châtaigner, Fragilités et résilience. Les nouvelles frontières de la mondialisation  (Paris, Karthala, 2014, 482 pages).

fragilites-et-resilienceLe sous-titre indique une ambition qui dépasse le contenu de l’ouvrage, lequel porte en fait sur l’évolution de la réflexion concernant l’aide au développement. À l’origine, les limites de l’efficacité de cette aide ont suscité les travaux de think tanks anglo-saxons, dont les conclusions ne sont pas toujours partagées par les chercheurs et praticiens français. Les contributions à cet ouvrage dirigé par un haut fonctionnaire du Quai d’Orsay, connu pour ses travaux notamment sur les États fragiles, mêlent les regards d’auteurs du Nord et du Sud, afin d’éviter un point de vue ethnocentriste.

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