Lisez le second article du nouveau numéro de Politique étrangère (n° 1/2017) – à paraître demain ! – que vous offre la rédaction : « Trump et l’avenir de la politique commerciale européenne », écrit par John Solal-Arouet et Denis Tersen.

« Les États-Unis se sont donc dotés d’un président protectionniste et isolationniste. Certes, promesses et programmes ne font pas automatiquement une politique l’élection passée. Mais un candidat qui attaque la Chine, le Mexique, menace de quitter l’OMC, de dénoncer l’ALENA et l’accord de Paris sur le climat, refuse de signer le projet de Partenariat Trans-Pacifique (TPP) négocié par son prédécesseur, engage le président. Il le peut d’autant plus que, si ce dernier ne peut pas libéraliser de son seul chef, sans l’aval du Congrès, il peut largement de sa propre initiative mettre en place des mesures de protection aux frontières, ou bloquer un traité en refusant de le soumettre au pouvoir législatif. Anti-mondialisation, le nouveau président américain a une certaine forme de cohérence : il est pour une fermeture des frontières, pour les biens et services comme pour les personnes.
								
			

Le sous-titre indique une ambition qui dépasse le contenu de l’ouvrage, lequel porte en fait sur l’évolution de la réflexion concernant l’aide au développement. À l’origine, les limites de l’efficacité de cette aide ont suscité les travaux de think tanks anglo-saxons, dont les conclusions ne sont pas toujours partagées par les chercheurs et praticiens français. Les contributions à cet ouvrage dirigé par un haut fonctionnaire du Quai d’Orsay, connu pour ses travaux notamment sur les États fragiles, mêlent les regards d’auteurs du Nord et du Sud, afin d’éviter un point de vue ethnocentriste. 
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