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« La guerre, un fait social total

A l’occasion de la journée internationale de la paix, Jacques Munier, chroniqueur chez France Culture, examine dans sa chronique « Le Journal des idées » du 21 septembre dernier, le thème de la paix : il cite à ce titre le dossier « Sorties de guerres » publié dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n° 3/2018) et notamment l’article de Georges-Henri Soutou, « La négociation du traité de Versailles : exactement ce qu’il ne faut pas faire ».

« … La victoire est-elle forcément synonyme de fin de la guerre ? La question est posée dans la dernière livraison de la revue Politique étrangère. Georges-Henri Soutou revient sur la négociation du Traité de Versailles, à la fin de la Première Guerre mondiale. Conformément à la pratique, on a commencé par fixer entre Alliés les grandes orientations pour inviter ensuite les puissances vaincues à négocier les détails. Comme les discussions préliminaires ont duré, il n’y eut pas de négociations avec les Allemands, qui se sont vu imposer un texte perçu comme un Diktat, « ce qui d’emblée le délégitima aux yeux de l’opinion allemande ». On connaît la suite… Si vis pacem para bellum, disaient les Anciens. Mieux vaudrait aujourd’hui renverser la formule : si tu veux la guerre, prépare la paix. ».

Lire la chronique de Jacques Munier en entier sur France Culture.

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Le Vatican, la guerre et la paix

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

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L’article « Le Vatican, la guerre et la paix » a été écrit par Maurice Pernot. Officier de la Légion d’honneur et titulaire de la croix de guerre 1914-1918, il a été Président du Centre d’études de politique étrangère. Son article a été publié dans le numéro 2/1948 de Politique étrangère quelques mois avant son décès.

M. Myron-C. Taylor a publié récemment les messages échangés au cours de la deuxième guerre mondiale entre le pape Pie XII et le président Roosevelt. Ce recueil est précédé de deux préfaces : l’une du Souverain Pontife, l’autre du président Truman ; l’auteur y a joint une introduction et des notes explicatives où sont utilement définis le caractère et l’objet de la mission qu’il a remplie au Vatican. La grande presse américaine n’a pas manqué de signaler l’importance et l’opportunité d’une telle publication ; elle en a pris occasion pour rappeler et commenter l’attitude que le chef de l’Église catholique a prise en face des problèmes de la guerre et de la paix…

L’Union européenne et la paix

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2018). Zéphyr Dessus propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Anne Bazin et Charles Tenenbaum, L’Union européenne et la paix (Presses de Sciences Po, 2017, 240 pages).

Quel rôle l’Union européenne (UE) peut-elle jouer dans la gestion de conflits, la médiation, et in fine le maintien de la paix dans le monde ? C’est à cette question qu’une équipe de dix chercheurs internationaux dirigée par Anne Bazin et Charles Tenenbaum, deux maîtres de conférences distingués, essaie de répondre. Depuis Jérusalem, Amsterdam ou bien encore Cardiff, les contributeurs apportent leur expertise à cet ouvrage ambitieux et détaillé. C’est bien l’approche interdisciplinaire de ce travail ainsi que la variété des thématiques abordées qui font sa richesse.

Les États et la violence

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez désormais « l’archive de la semaine ».

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L’article « Les États et la violence » a été écrit par Jean-Pierre Colin, professeur à l’université de Reims, et publié dans le numéro 1/1978 de Politique étrangère.

Depuis l’époque déjà lointaine du Pacte général de renonciation à la guerre, depuis la fondation des Nations Unies, les États ont prétendu prohiber le recours à la menace ou à l’emploi de la force dans les relations internationales ; de même ont-ils tous en commun, détenteurs du monopole de la violence légitime, de prétendre faire respecter l’ordre public à l’intérieur de leurs frontières. Dans un monde « fini », entièrement placé — ou presque — sous des souverainetés qui se légitiment réciproquement, de telles prescriptions pourraient sembler conduire à une pacification progressive des relations humaines à l’échelle universelle, quel qu’en soit au demeurant le contenu politique, économique ou social. On sait qu’il n’en est rien. Les États restent confrontés à la violence. Elle peut s’exercer contre eux mais ils n’hésitent pas à s’en servir à l’intérieur de leurs frontières et aussi au-delà. Qu’elle trouve son origine dans la volonté d’un État constitué en tant que tel, d’un peuple aspirant à l’autodétermination ou encore d’un groupe isolé se croyant investi d’une destinée révolutionnaire ou contre-révolutionnaire, la violence prend à l’époque contemporaine des formes sans cesse renouvelées : elles ont placé les hommes politiques, les diplomates et les juristes devant des problèmes tout à fait nouveaux.

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