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Security Politics in the Gulf Monarchies

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2023 de Politique étrangère (n° 4/2023). Fatiha Dazi-Héni propose une analyse de l’ouvrage de David B. Roberts, Security Politics in the Gulf Monarchies: Continuity Amid Change (Columbia University Press, 2023, 320 pages).

Cet ouvrage balise avec une grande maîtrise l’évolution de la dynamique sécuritaire des six monarchies arabes de la péninsule arabique au cours des cinq dernières décennies. En choisissant d’analyser le concept de sécurité élargie tel que théorisé par l’école de Copenhague, David B. Roberts s’inspire du modèle esquissé par Barry Buzan et Ole Wæver, qui consiste à déployer les études sécuritaires au-delà du périmètre militaro-sécuritaire strict, en couvrant cinq aspects structurants : politique, sociétal, économique, militaire et environnemental. Même si les enseignements de cette approche méthodologique pour étudier les enjeux de sécurité dans la région du Golfe, à l’instar du RCS – Regional Security Complex –, ont largement été exploités, l’utilisation des cinq axes de la typologie de l’école de Copenhague pour le Golfe, qui rythme les cinq chapitres de cet ouvrage, est inédite. Elle permet à l’auteur d’appréhender le fonctionnement des six monarchies de manière systémique.

[CITATION] L’Égypte et ses crises : too big to fail ?

Lisez l’article de Joseph Salama ici.

Retrouvez le sommaire du numéro 4/2023 de Politique étrangère ici.

The Gulf Economies and the Energy Transition: The Dawn of a Post-Oil Era?

This article is the English version of Hugo Le Picard,
« Les économies du Golfe et la transition énergétique. Vers une ère post-pétrolière ? », published in Politique étrangère, Vol. 85, Issue 1, 2020.

Photographie d'arrière-plan par Jirayu Koontholjinda (Unsplash) représentant la baie de Doha au Qatar couverte d'un film gris de pollution. Au premier plan, couverture de PE 1/2020.

In the Middle East, the issue of energy and climate change is characterized by superlatives. Home to the world’s major oil and gas reserves, the region produces a third of the oil consumed worldwide, although it faces increased competition, particularly from North American producers. It comprises states such as Saudi Arabia, the United Arab Emirates (UAE), and Qatar, which have some of the highest CO2 emissions per capita in the world. Their energy consumption continues to increase, supported by some of the highest fossil fuel subsidies in the world. Water consumption per capita is breaking records, and its primary source, desalination, is particularly energy intensive. Economic and demographic growth has given rise to growing national electricity needs. The region is also experiencing first-hand the impacts of global warming, as evidenced by increasing water stress. The amount of sunlight it receives offers huge potential for solar electricity production and could therefore offer a solution to this increased consumption, although currently the electricity mix is still largely dominated by fossil fuels.
With the climate emergency growing stronger every day, and climate governance calling for countries to increase their nationally determined contributions ahead of COP26 at the end of 2020, how are the oil-producing states of the Middle East contemplating the diversification of their economies and energy systems? Do Saudi Arabia and the UAE, further exposed to strong geopolitical tensions, have realistic ambitions…

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Guerres d’influence

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2022 de Politique étrangère (n° 1/2022). Marc Hecker, rédacteur en chef de la revue, propose une analyse de l’ouvrage de Frédéric Charillon, Guerres d’influence. Les États à la conquête des esprits (Odile Jacob, 2022, 352 pages).

Frédéric Charillon, professeur des universités en science politique et ancien directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire, se penche dans ce nouvel ouvrage sur les méthodes déployées par certains États pour développer leur influence sur la scène internationale. Il commence par un cadrage théorique utile, proposant comme base de travail une définition simple : « L’influence consiste pour un acteur A à faire faire par un acteur B ce qu’il n’aurait pas fait autrement, et ce, sans recourir à la contrainte ». Il distingue ce concept d’autres notions comme la propagande, le lobbying ou encore le soft power : « tandis que le soft power est un processus positif de séduction, de conviction, l’influence peut avoir recours à la rémunération ». Autrement dit, la seconde inclut le premier mais ne s’y résume pas.

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