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PE n° 2/2024 disponible en librairie !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 2/2024) est disponible en librairie ! Au sommaire, un dossier sur les populismes, suivi d’un contrechamps sur comment penser la paix dans le conflit israélo-palestinien. Au-delà de ces articles, d’autres contributions viennent éclairer l’actualité : le rôle croissant de la mer Rouge dans les échanges maritimes, l’Afrique comme nouveau « Grand Jeu » des rivalités de puissance, l’instabilité politique en Birmanie, la dimension géopolitique des JO de Paris 2024… Des textes pertinents pour mieux appréhender les enjeux actuels et à venir !

Les populismes font florès, en Europe et ailleurs : en Argentine, peut-être demain à nouveau aux États-Unis… Que nous disent-ils de nos sociétés ? Et, s’ils arrivent au pouvoir, comment les modèlent-ils ? Leurs politiques économiques ont-elles quelques chances de succès ? Les politiques étrangères de leurs gouvernements influent-elles plus sur leur environnement, ou sur leurs propres sociétés ? Un Trump 2 au pouvoir à Washington serait-il totalement libre, et avec quels effets, de ses choix ?

Rebuilding European Democracy

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2022 de Politique étrangère (n° 1/2022). Maxime Lefebvre propose une analyse de l’ouvrage de Richard Youngs, Rebuilding European Democracy: Resistance and Renewal in an Illiberal Age (Bloomsbury Publishing/I.B. Tauris, 2021, 256 pages).

La démocratie a connu un affaiblissement sérieux en Europe durant les années 2010, en particulier en Hongrie et en Pologne, mais aussi à Malte, en France, en Espagne et ailleurs. Le mérite de Richard Youngs est de montrer que ces attaques, largement dues au courant illibéral et populiste, mais aussi à d’autres facteurs comme l’indépendantisme catalan ou la pandémie de Covid-19, n’ont rien d’un basculement inéluctable vers les valeurs autoritaires et ont aussi généré des réactions contraires.

L’Europe face à la réapparition des blessures Est-Ouest

Dans son édito du 24 novembre intitulé « L’Europe face à la réapparition des blessures Est-Ouest », Jacques-Hubert Rodier, éditorialiste diplomatique aux Échos, a mentionné un article écrit par Paul Gradvohl dans le dossier « Décompositions démocratiques » publié dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n° 1/2017).

« Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin s’effondrait. L’Europe se prenait à rêver de son unité de l’Atlantique à l’Oural, voire jusqu’à Vladivostok si « la maison commune » chère à
Mikhaïl Gorbatchev prenait corps. Vingt-huit ans après, l’Europe est fracturée non seulement entre les pays de l’Ouest et la Russie mais aussi à l’intérieur même de l’Union européenne, entre vieilles démocraties occidentales et anciennes démocraties populaires. « Après un quart de siècle, le monde réalise que la sécurité n’est pas assurée. L’Europe a peur de la Russie, et la Russie a peur de l’OTAN », affirmait récemment le fondateur du think tank berlinois Dialogue of Civilization (DOC), le Russe Vladimir Iakounine, considéré comme proche de Vladimir Poutine.

Extrémismes, populismes et nationalismes à l’assaut de l’Europe

La victoire du candidat populiste Donald Trump aux États-Unis nous pousse à nous interroger sur l’avenir de l’Europe. L’article de Jean-Dominique Giuliani, « Extrémismes, populismes et nationalismes à l’assaut de l’Europe », publié dans le numéro d’été de Politique étrangère (n°2/2016) offre à ce titre une analyse édifiante.

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« Vue de l’extérieur, l’Europe reste un modèle d’état de droit, de libertés, d’un développement économique et social rarement atteint dans les sociétés modernes. De l’intérieur, les sociétés européennes sont traversées de doutes profonds. Ils montent à l’assaut de la construction politique qu’elles ont consenti à bâtir peu à peu après un XXe siècle suicidaire, qui aurait dû les chasser pour longtemps de l’histoire contemporaine.

De la fin du monde bipolaire, l’Europe ne s’est vraiment jamais remise. Pensée pour ramener la paix sur le continent des guerres, l’unification européenne, qui anticipait pourtant brillamment un mouvement fulgurant de globalisation et d’innovations technologiques, semble dépassée par ses propres espérances. Son inachèvement est la cause principale de ses difficultés.

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