Lisez l’article de Joël Hubrecht et Virginie Sansico ici.
Retrouvez le sommaire du numéro 4/2024 de Politique étrangère ici.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2024 de Politique étrangère (n° 3/2024). Clément Therme propose une analyse de l’ouvrage de Narges Bajoghli, Vali Nasr, Djavad Salehi-Isfahani et Ali Vaez, How Sanctions Work: Iran and the Impact of Economic Warfare (Stanford University Press, 2024, 212 pages).
Le principal mérite de cet ouvrage est de présenter une vision « par le bas » (bottom-up) des sanctions en vigueur contre la République islamique d’Iran depuis l’émergence du nouveau régime. Les effets des sanctions sont donc envisagés au sein de la société iranienne (appauvrissement des classes moyennes et enrichissement des réseaux des Gardiens de la révolution), avec une attention particulière accordée aux effets non désirés des sanctions.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’été 2024 de Politique étrangère (n° 2/2024). Michel Makinsky, directeur général d’Ageromys International et chercheur associé à l’IPSE et l’IEGA, propose une analyse de l’ouvrage d’Agathe Demarais, Backfire: How Sanctions Reshape the World Against U.S. Interests (Columbia University Press, 2024 [nouvelle édition], 304 pages).
Depuis vingt ans, les publications consacrées aux sanctions se multiplient, reflet de la prolifération des sanctions émanant principalement des États-Unis. Ce sujet suscite un intérêt croissant tant des chercheurs en relations internationales, politologues, analystes, que parmi les avocats, juristes, magistrats, universitaires spécialistes en droit international. Mais elles sont surtout au centre des préoccupations des banques et entreprises engagées dans les marchés internationaux.
Dans un article publié le 23 février dans La Tribune, le journaliste Grégoire Normand questionne l’efficacité réelle des sanctions imposées à la Russie dans le cadre de la guerre d’Ukraine, alors que l’Union européenne vient tout juste de voter un treizième paquet de sanctions. Il cite à ce titre l’article de Vladislav Inozemtsev, « Guerre d’Ukraine : où en est l’économie russe ? », publié dans le n° 4/2023 de Politique étrangère.
Près de deux ans après l’éclatement du conflit en Ukraine, le constat est clair : le front militaire s’est enlisé. Bruxelles a néanmoins dégainé, quelques jours avant le deuxième anniversaire du déclenchement de l’invasion russe le 24 février, un 13e paquet de sanctions à l’encontre de Moscou. Parmi les objectifs visés, figurent notamment de « restreindre encore l’accès de la Russie à la technologie militaire » et d’« inscrire de nouvelles sociétés et personnes sur la liste de ceux qui participent à l’effort de guerre » russe.
À ce jour, 2 000 personnes ou entreprises figurent sur cette liste, selon la Commission européenne, vendredi. À la clé ? Le gel de près de 30 milliards d’euros d’avoirs privés sur le Vieux continent.
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