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Retrouvez le sommaire du numéro 4/2021 de Politique étrangère ici.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2019). Marc Hecker, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage de Romain Sèze, Prévenir la violence djihadiste. Les paradoxes d’un modèle sécuritaire (Seuil, 2019, 228 pages).
Romain Sèze est sociologue à l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), établissement public administratif placé sous l’autorité du Premier ministre qui entretient des liens étroits avec les ministères de l’Intérieur et de la Justice. Compte tenu de ce positionnement, on pourrait s’attendre à ce que ce chercheur présente sous un jour positif les politiques publiques visant à prévenir la radicalisation et lutter contre le terrorisme. Or il se montre critique, évoquant « le caractère confus, parfois contradictoire et souvent déroutant de cet ensemble d’actions regroupées sous l’expression de “lutte contre la radicalisation” », vilipendant une « logique de bricolage » et pointant du doigt le risque de « faire objectivement le jeu de la propagande djihadiste ».
Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2018). Barbara Kunz propose une analyse de l’ouvrage de William H. Hill, No Place for Russia: European Security Institutions since 1989 (Columbia University Press, 2018, 536 pages).
William H. Hill, ancien diplomate américain et fin connaisseur de la Russie, décrit l’émergence de l’architecture de sécurité européenne post-guerre froide et la place qu’y occupe la Russie. L’auteur retrace l’évolution des institutions de cette architecture – Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), Union européenne (UE), Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) – et les approches des principaux acteurs étatiques, notamment États-Unis, Russie et pays de l’UE. Constatant dès le départ qu’aucun de ces acteurs n’a su définir le rôle et la place de la Russie dans l’architecture européenne ou euro-atlantique, il cherche à en comprendre les raisons et à décrire les étapes qui ont mené à la situation conflictuelle d’aujourd’hui.
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