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Brexit : Que s’est-il passé ? Que va-t-il se passer ?

C’est la saison des cadeaux et Politique étrangère ne se prive pas de vous faire plaisir ! Nous vous offrons à la lecture un second article du nouveau numéro (n°4/2016) : « Brexit : Que s’est-il passé ? Que va-t-il se passer ? », par Jolyon Howorth et Vivien Schmidt.

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Le Brexit est à bien des égards l’accident qu’on attendait. Voici des décennies que les Britanniques sont soumis à un régime de fausses vérités eurosceptiques, diffusées par des élites médiatiques et politiques qui n’ont jamais tenté de montrer les aspects positifs du projet européen. La campagne du référendum a opposé ceux qui expliquaient pourquoi le Royaume-Uni devait quitter l’Union européenne, à ceux qui expliquaient pourquoi il ne devait pas la quitter. Les raisons de rester, les traits positifs de l’UE ont été oubliés. Mais le résultat du vote pourrait avoir, pour le Royaume-Uni comme pour l’Union européenne, mais aussi pour les relations transatlantiques – et donc pour l’ordre international libéral lui-même – des conséquences incalculables.

Extrémismes, populismes et nationalismes à l’assaut de l’Europe

La victoire du candidat populiste Donald Trump aux États-Unis nous pousse à nous interroger sur l’avenir de l’Europe. L’article de Jean-Dominique Giuliani, « Extrémismes, populismes et nationalismes à l’assaut de l’Europe », publié dans le numéro d’été de Politique étrangère (n°2/2016) offre à ce titre une analyse édifiante.

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« Vue de l’extérieur, l’Europe reste un modèle d’état de droit, de libertés, d’un développement économique et social rarement atteint dans les sociétés modernes. De l’intérieur, les sociétés européennes sont traversées de doutes profonds. Ils montent à l’assaut de la construction politique qu’elles ont consenti à bâtir peu à peu après un XXe siècle suicidaire, qui aurait dû les chasser pour longtemps de l’histoire contemporaine.

De la fin du monde bipolaire, l’Europe ne s’est vraiment jamais remise. Pensée pour ramener la paix sur le continent des guerres, l’unification européenne, qui anticipait pourtant brillamment un mouvement fulgurant de globalisation et d’innovations technologiques, semble dépassée par ses propres espérances. Son inachèvement est la cause principale de ses difficultés.

Europe, les identités troubles

Après l’opposition du Parlement wallon que préside Paul‎ Magnette à la signature de l’accord de libre échange UE/Canada,  et à la veille du 60e anniversaire du traité de Rome, nous vous proposons de relire l’article de Sophie Heine et Paul Magnette, Sophie Heine et Paul Magnette, « Europe, les identités troubles »,  publié dans le numéro d’automne 2007 de Politique étrangère (n°3/2007).

A detailed view of the earth from space with night lights --- Image by © Matthias Kulka/Corbis

« La fête fut triste. Rongée par les doutes, frappée de morosité, l’Europe des Vingt-Sept n’a pas su faire du 50e anniversaire du traité de Rome un motif de réjouissance. Vue d’Amérique, d’Afrique ou d’Asie, l’entreprise européenne est un exemple unique de pacification, de stabilisation démocratique et de reconstruction économique. De l’intérieur, en revanche, elle apparaît au mieux comme une entreprise fonctionnelle aride, au pire comme un ferment de dissolution des nations, des traditions et des acquis sociaux.

La Syrie et la communauté internationale

Le 29 septembre dernier, dans l’émission « Le Journal des idées » présentée par Jacques Munier sur France Culture, l’article « Repenser l’Europe » de Dominique Moïsi, publié dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n°3/2016), a été cité pour évoquer la position de l’Europe face à la crise syrienne.

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Face à la situation créée en Syrie, que peut la communauté internationale ?

Les Américains ayant tourné les talons, reste l’Europe. Mais si l’on en croit Dominique Moïsi dans la revue Politique étrangère, elle serait en plein « brainstorming », toute absorbée qu’elle est à se repenser… Et elle se trouve momentanément dépourvue de boussole ; « menacée par trois ismes : le djihadisme, le poutinisme et le populisme ». La crise des réfugiés a fait voler en éclats ses valeurs humanistes avec sa cohésion de façade. Plus de levier pour changer le rapport de force, à moins de se lancer dans des initiatives comme la livraison de missiles portatifs antiaériens à l’opposition – déplorait Marc Semo* dans Le Monde.fr. Nous en sommes réduits à « espérer que la pression morale et la crainte d’un enlisement amènent le Kremlin à composer ».

Pour lire le compte-rendu complet de l’émission, cliquez ici.

Pour (re)découvrir le sommaire du numéro d’automne de Politique étrangère, cliquez ici.

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