Catégorie : L’actualité revisitée Page 4 of 11

Les archives de PE en lien avec l’actualité

L’African National Congress ou le difficile exercice du pouvoir

Suite à l’élection de Cyril Ramaphosa à la tête de l’African National Congress, nous vous invitons à relire l’article de Victor Magnani, chargé de projets au programme Afrique subsaharienne de l’Ifri, publié dans le numéro d’automne 2017 (n° 3/2017) : « L’African National Congress ou le difficile exercice du pouvoir ».

Le 8 janvier 2017 l’African National Congress (ANC) fêtait à Soweto son 105e anniversaire. Des dizaines de milliers de personnes des différentes provinces rendaient hommage à l’un des plus anciens mouvements de libération du continent, parti au pouvoir depuis les premières élections libres de 1994. L’ancienneté du parti et cette capacité de mobilisation rappelaient son poids et sa légitimité incontestés dans l’espace politique sud-africain. Depuis sa création en 1912, l’ANC a su se régénérer, se transformer et s’adapter, passant notamment du statut d’« organisation terroriste » durant la période d’apartheid à celui de mouvement respecté et célébré à travers le monde. Son prestige est notamment lié à sa contribution majeure à une transition démocratique réussie, articulée autour de l’idée de réconciliation promue par la figure iconique de Nelson Mandela.

Amérique latine : les espoirs (encore) déçus ?

Suite à la réélection du conservateur Sebastian Piñera à la présidence du Chili, nous vous invitons à relire le dossier du numéro d’automne 2016 de Politique étrangère (n° 3/2016) : « Amérique latine : les espoirs déçus ? ».

« L’heure de l’Amérique latine serait-elle, si vite, passée ? Hier, les dictatures tombaient, les économies s’ouvraient, plusieurs de ses pays semblaient incarner un nouveau temps de développement économique et politique. Sous des formes parfois étranges à des yeux européens mais très vivantes, le sous-continent entreprenait de réduire les inégalités, de stabiliser des démocraties souvent hésitantes, de résorber ses violences internes, de s’intégrer à l’interdépendance économique mondiale.

Quelques décennies plus tard, c’est sa diversité – qu’on n’a pu négliger fugitivement que par ignorance –, et la persistance de ses maux, traduits en multiples cahotements économiques et politiques, qui dessinent l’image de l’Amérique latine. […] »

Le Tribunal pour l’ex-Yougoslavie

Suite à la condamnation à perpétuité de Ratko Mladic par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) pour le génocide de Srebrenica, mais aussi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, nous vous invitons à relire le dossier du numéro d’hiver 2015-2016 de Politique étrangère« Justice pénale internationale : un bilan », et notamment l’article de Jean-Arnault Dérens, « Le Tribunal pour l’ex-Yougoslavie : une faillite annoncée ? ».

« La création du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), en 1993, devait marquer le début d’une nouvelle ère du droit international. Loin des « tribunaux des vainqueurs » formés après les conflits, il s’agissait de créer une juridiction neutre et impartiale, pouvant dire le droit alors que la guerre se poursuivait encore. Telle fut du moins le « récit des origines » que le Tribunal tenta d’imposer alors que, dans la décennie suivante, il faisait figure d’instrument central des processus de démocratisation et de stabilisation des Balkans d’après-guerre. Le TPIY tirait même gloire d’avoir été la première juridiction internationale ayant mis en accusation un chef d’État en exercice – en l’occurrence Slobodan Milosevic, inculpé le 22 mai 1999.

Sidérations. Une sociologie des attentats

Deux ans après les attentats du 13 novembre 2015, nous vous invitons à relire cette recension de l’ouvrage de Gérôme Truc, Sidérations. Une sociologie des attentats (PUF, 2016), écrite par Marc Hecker et publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère n° 4/2016.

Cet ouvrage est tiré d’une thèse de doctorat soutenue à l’École des hautes études en sciences sociales en 2014. Gérôme Truc a cherché à comprendre pourquoi des individus se sentent touchés par des attentats qui ne les ont pourtant pas directement visés. Pour ce faire, il se penche plus spécifiquement sur trois attaques terroristes dont les dates ont marqué le début du XXIe siècle : 11 septembre 2001, 11 mars 2004 et 7 juillet 2005. Il analyse les réactions politiques, la couverture médiatique et les témoignages de milliers d’anonymes. L’effet de sidération, explique-t-il, varie en fonction d’un « entrelacs complexe de sentiments impersonnels et personnels ».

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