
Accéder à l’article de Norbert Gaillard, « Le COVID-19, accélérateur de la post-mondialisation » ici.
Retrouvez le sommaire complet du numéro 3/2020 de Politique étrangère ici.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2020).
Morgan Paglia, chercheur au Centre des études de sécurité de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Thomas X. Hammes, Deglobalization and International Security (Cambria Press, 2019, 288 pages).
Thomas X. Hammes, ancien colonel des Marines et chercheur à la National Defense University, esquisse ici l’avenir de l’ordre international à l’heure de l’automatisation de la production et du repli des nations sur leurs voisinages régionaux.
Il dresse d’abord un constat : sur le plan économique, les grandes puissances dépendent de moins en moins des échanges internationaux (marchandises, services, investissements) pour assurer leur croissance. Ce phénomène, largement entamé après la crise de 2008, va s’accélérer sous l’effet des transformations technologiques de la révolution industrielle qui se profile, et bouleverser les équilibres socio-économiques et stratégiques.
Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Dominique David, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse du dernier ouvrage de Philippe Moreau Defarges, La Tentation du repli. Mondialisation, démondialisation (XVe-XXIe siècles) (Odile Jacob, 2018, 248 pages).
Il y a trois thèses dans cet essai. La première : l’histoire du monde moderne est celle d’une ouverture, et d’un élargissement, constants, même si contrariés par l’événementiel des conflits et des reculs. La deuxième : l’élargissement et ses reflux forment un couple insécable, action-réaction naturelles, le deuxième n’étant qu’un soubresaut ne contrariant pas l’ouverture de fond. La troisième : la mondialisation actuelle a déjà modifié le monde, même si semblent s’opposer à elle de lourds acteurs étatiques.
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L’article « La fin de la géopolitique ? Réflexions géographiques sur la grammaire des puissances » a été écrit par Michel Foucher, professeur à l’université Lumière Lyon II et au Collège d’Europe de Varsovie, et directeur de l’Observatoire européen de géopolitique, et publié dans le numéro 1/1997 de Politique étrangère.
La grammaire des puissances au seuil du XXIe siècle mérite un profond renouvellement. La production des règles d’un langage véritablement international — qui serait fondé sur une morphologie originale et une syntaxe novatrice — a commencé sur des bases théoriques assez restreintes, exprimées par quelques mots-clefs tels que « globalisation », « démocratie de marché » (sic), « nouvel ordre économique mondial », « superpuissance unique ». Répétés à l’envi, ces mots s’apparentent parfois à une nouvelle langue de bois ou, pour le dire plus doctement, risquent de devenir des concepts-obstacles à la compréhension des mutations politiques du monde actuel.
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