Lisez l’article de Jean-Baptiste Guégan ici.
Retrouvez le sommaire du numéro 2/2024 de Politique étrangère ici.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2023 de Politique étrangère (n° 4/2023). Vladimir Pol propose une analyse de l’ouvrage d’Audrey Lebel, Nos amis saoudiens (Grasset, 2023, 304 pages).
Quels rapports les décideurs français entretiennent-ils avec l’Arabie Saoudite ? À cette question, la journaliste Audrey Lebel tente de répondre aussi bien sur les plans politique et économique que culturel. Le titre, Nos amis saoudiens, ironique, donne le ton d’un livre mordant sur les contradictions qui caractérisent d’une part l’image que l’Arabie Saoudite souhaite renvoyer à l’étranger, de l’autre sa relation avec la France.
Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2023 de Politique étrangère (n° 1/2023). Frédéric Charillon propose une analyse de l’ouvrage de Maxime Audinet, Russia Today (RT), un média d’influence au service de l’État russe (Éditions de l’INA, 2022, 188 pages).
En février 2022, la Russie envahissait l’Ukraine, les sanctions occidentales s’abattaient sur Moscou et les médias russes comme RT (anciennement Russia Today) ou Sputnik étaient interdits d’antenne. Vladimir Poutine, après avoir patiemment forgé pendant plus de deux décennies un instrument d’influence peu recommandable mais efficace (médias, réseaux reconstitués en Europe centrale ou balkanique, diplomatie proche-orientale, présence paramilitaire en Afrique…), semblait soudain jouer l’ensemble de cette mise sur le coup de poker ukrainien.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’été 2023 de Politique étrangère (n° 2/2023). Jean-Louis Martin propose une analyse de l’ouvrage de Paul Amar, Lisa Rofel, Maria Amelia Viteri, Consuelo Fernández-Salvador et Fernando Brancoli (dir.), The Tropical Silk Road. The Future of China in South America (Standford University Press, 2022, 472 pages).
Le titre de l’ouvrage est quelque peu trompeur : la Route de la Soie est pour la Chine une stratégie d’extension de son influence économique et, dans une certaine mesure, culturelle, or économie et culture sont ici largement absentes. On ne propose pas une vue d’ensemble de la percée économique de la Chine en Amérique du Sud, comme investisseur, prêteur ou exportateur. L’intérêt des auteurs les porte vers l’impact sur les communautés affectées (surtout indiennes, mais pas seulement) des projets chinois dans les mines, l’industrie ou les infrastructures ; il s’agit d’une approche d’anthropologues, et non d’économistes. De même, quand les questions culturelles sont abordées, ce n’est pas sous l’angle du soft power que les autorités chinoises essaient de développer ailleurs via la Route de la Soie, mais sous celui du choc culturel provoqué dans les communautés sud-américaines par les projets chinois. Il semble pourtant difficile de pronostiquer « le futur de la Chine » dans le sous-continent sans aborder son influence économique montante (et ses limites) ou ses ambitions culturelles.
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