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Le géant empêtré. La Russie et le monde de la fin de l’URSS à l’invasion de l’Ukraine

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2022 de Politique étrangère (n° 4/2022).
Dimitri Minic propose une analyse de l’ouvrage d’Anne de Tinguy, Le géant empêtré. La Russie et le monde de la fin de l’URSS à l’invasion de l’Ukraine (Perrin, 2022, 496 pages).

Premier plan : couverture du livre "Le géant empêtré. La Russie et le monde de la fin de l’URSS à l’invasion de l’Ukraine" d'Anne Tinguy, représentant un clocher de la cathédrale Saint-Basile de Moscou à l'envers.
Arrière-plan : photographie d'une ville en Russie, architecture moderne, pont, hauts immeubles, grand parc verdoyant.

Dans son nouveau livre consacré à la politique de puissance russe, Anne de Tinguy analyse l’ambivalence historique d’une Russie aspirant à la grandeur, mais contrainte par son retard économique et technologique sur l’Occident. Cet ouvrage n’est pas une énième somme sur la politique étrangère russe : l’auteur propose une approche plus originale et transversale, à travers l’examen de la boîte à outils et de la stratégie déployées par Moscou, de la période soviétique à l’invasion de l’Ukraine en 2022.

[CITATION] Influence et nuisance dans les relations internationales

Lisez l’article de Pierre Bühler et Frédéric Charillon ici.

Retrouvez le sommaire du numéro 2/2022 de Politique étrangère ici.

Guerres d’influence

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2022 de Politique étrangère (n° 1/2022). Marc Hecker, rédacteur en chef de la revue, propose une analyse de l’ouvrage de Frédéric Charillon, Guerres d’influence. Les États à la conquête des esprits (Odile Jacob, 2022, 352 pages).

Frédéric Charillon, professeur des universités en science politique et ancien directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire, se penche dans ce nouvel ouvrage sur les méthodes déployées par certains États pour développer leur influence sur la scène internationale. Il commence par un cadrage théorique utile, proposant comme base de travail une définition simple : « L’influence consiste pour un acteur A à faire faire par un acteur B ce qu’il n’aurait pas fait autrement, et ce, sans recourir à la contrainte ». Il distingue ce concept d’autres notions comme la propagande, le lobbying ou encore le soft power : « tandis que le soft power est un processus positif de séduction, de conviction, l’influence peut avoir recours à la rémunération ». Autrement dit, la seconde inclut le premier mais ne s’y résume pas.

La puissance par l’image

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2021 de Politique étrangère (n° 4/2021). Frédéric Charillon propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Christian Lequesne, La puissance par l’image. Les États et leur diplomatie publique (Presses de Sciences Po, 2021, 208 pages).

La diplomatie publique est-elle synonyme de soft power, ce concept exploré, popularisé et peaufiné par Joseph Nye ? C’est sur ce parallèle que s’ouvre le travail collectif dirigé par Christian Lequesne, agrémenté de nombreuses cartes fort utiles sur les diasporas, les étudiants chinois à l’étranger, les médias et réseaux sociaux, les établissements scolaires ou les organisations non gouvernementales (ONG). Comme le titre et le sous-titre l’indiquent, dans « diplomatie publique » il y a « publique », et qui dit « publique » dit État : il s’agit donc bien de stratégies étatiques, dans une compétition mondiale. Mais d’une stratégie qui ne saurait se résumer à une communication institutionnelle, encore moins à des instruments gouvernementaux.

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