Étiquette : guerre contre le terrorisme Page 2 of 3

Assassinats ciblés

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2020-2021 de Politique étrangère (n° 4/2020). Laure de Rochegonde, chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Amélie Férey, Assassinats ciblés. Critique du libéralisme armé (CNRS Éditions, 2020, 368 pages).

Si le fait d’abattre un ennemi n’est pas nouveau, la conduite de la guerre au XXIe siècle a vu l’émergence de tactiques visant à l’éliminer avant même qu’il n’attaque. Ces opérations d’assassinats ciblés ne sont toutefois pas respectueuses du cadre légal international. Pourquoi une pratique considérée comme illégale a-t‑elle été adoptée par des États censés placer le respect du droit international au cœur de leur politique étrangère ? C’est cette énigme que s’attache à résoudre Amélie Férey, chercheuse en science politique au Centre de recherches internationales de Sciences Po (CERI), dans cet ouvrage issu des recherches et des enquêtes de terrain menées pour sa thèse de doctorat.

Comment perdre la guerre contre le terrorisme

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n°3/2016). Marc Hecker, chercheur au Centre des études de sécurité de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de François Heisbourg, Comment perdre la guerre contre le terrorisme (Paris, Stock, 2016, 128 pages).

francois-heisbourg_comment-perdre-la-guerre-contre-le-terrorisme

François Heisbourg signe un essai d’une virulence inhabituelle. Réputé proche du Parti socialiste – il a fait partie du cabinet de Charles Hernu de 1981 à 1984 –, il sonne une charge retentissante contre François Hollande et Manuel Valls, accusés d’« incompétence » et de « médiocrité » dans leur gestion des attentats de 2015.

Le réquisitoire est construit en dix étapes, présentées comme dix règles d’or pour perdre la guerre contre le terrorisme. Le gouvernement aurait multiplié les erreurs – voire les fautes – ce qui, sauf changement de cap, conduirait notre pays à la défaite. Voici les dix reproches énoncés par le procureur Heisbourg. 

Al Qaïda et la guerre contre le terrorisme

À la suite de l’attentat contre Charlie Hebdo, nous vous invitons à relire le dossier « Al Qaïda et la guerre contre le terrorisme » publié dans Politique étrangère en 2011.

3303334000942_GFGilles Andréani, « La guerre contre le terrorisme : un succès incertain et coûteux ».

L’échec d’Al-Qaida était inscrit dans l’irréalisme de ses objectifs. Il fut accéléré par la « guerre contre le terrorisme » lancée par l’Administration Bush, la coopération internationale impulsée par Washington et la destruction d’Al-Qaida « central » en Afghanistan. L’échec irakien et l’enlisement de l’intervention en Afghanistan constituent pourtant une autre face de cette guerre, avec un coût financier, politique et moral lourd, qui découle sans doute d’une surestimation de la menace.

Guido Steinberg, « Al-Qaida, 2011 ».

Les révolutions dans le monde arabe constituent une défaite pour Al‑Qaida, organisation déjà affaiblie par dix ans de guerre contre le terrorisme.

Hunting in the Shadows. The Pursuit of Al Qa’ida Since 9/11

Cette recension est issue de Politique étrangère 2/2013. Jérôme Marchand  propose une analyse de l’ouvrage de Seth G. Jones, Hunting in the Shadows. The Pursuit of Al Qa’ida Since 9/11 ( New York, W.W. Norton & Co, 2012, 544 pages).

Untitled-1L’ouvrage de Seth Jones propose à la fois une galerie de portraits de militants, une synthèse sur les stratégies antiterroristes et anti-insurrectionnelles américaines, une réflexion sur les facteurs environnementaux qui codéterminent les cycles d’action violente d’Al-Qaida et une récapitulation des procédures officielles ayant mené à la neutralisation de telle ou telle cellule activiste aux États-Unis ou au Royaume-Uni.

Page 2 of 3

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén